Invité d'honneur
Ramdane Touhami, parrain de l'édition 2019
Traditionnellement, un invité d’honneur vient partager son expérience avec les entrepreneurs du territoire. Ramdane Touhami a accepté d’endosser ce rôle pour cette 3e édition. Cet inventeur de tendances a un parcours inspirant qui l’a mené de Bressols à Paris, en passant par New-York ou Tokyo.
Entreprendre c’est savoir rebondir après un échec, accepter de gagner, puis de perdre pour gagner à nouveau. Rien n’est facile, mais tout est possible !
Ramdane Touhami
PDG de l’Officine Universelle Buly 1803
Parrain des Leaders de l'Économie 2019
Rencontre avec Ramdane Touhami
La presse vous définit comme un touche-à-tout. Vous avez de multiples activités. Comment vous présentez-vous ?
Je ne touche pas à tout, je reste sélectif...Disons que je choisis mes projets par rapport à mes capacités à apporter des idées. En général, je sélectionne les projets que je pourrai contrôler au maximum.Je suis souvent le directeur artistique, mais je n’ai aucun problème à parler de rentabilité ou de marges.

Avec un tel parcours derrière vous, qu’est-ce qui vous inspire de nouveaux projets ? Qu’est-ce qui vous fait encore rêver ?
Plein de choses ! J’ai travaillé de nombreuses années avec des budgets microscopiques. Avec l’âge et la reconnaissance, je découvre ce que c’est de travailler avec de vrais moyens ! J’ai réussi quelques succès avec pas grand-chose, espérons que ce soit le cas avec des gros moyens !
Vous avez travaillé et habité dans de nombreuses villes à travers le monde. Quel regard portez-vous sur notre société ?
Je trouve que la perception qu’ont les Français de leur pays est totalement fausse ! Les impôts pour une famille à New-York sont plus élevés que pour une famille parisienne, la paperasse à Tokyo n’a rien à envier à celle de la France. On se plaint beaucoup alors que la France a une organisation incroyable. On pense toujours que l’herbe est plus verte ailleurs !
Pourquoi avoir accepté d’être l’invité d’honneur des Leaders de l’économie du Grand Montauban ?
Pour montrer qu’il est possible de s’en sortir en partant de Beausoleil, sans diplôme. Peut-être que de me retrouver devant des acteurs économiques qui, à l’époque, ne m’ont pas donné ne serait-ce qu’un stage en comptabilité, participera à faire bouger les lignes ?
Photo © Marsy Hild Thorsdottir